Carnet noir

C'est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Marie-Madeleine Congé.

J'apporterai en premier lieu l'hommage de celle qui partagea infatigablement, sans plainte ni lamentation, les souffrances de sa fille Christine aux heures les plus cruelles de sa fin de vie.

Au-delà, Marie-Madeleine était un esprit de bonté. Marie-Madeleine était bonne, tout simplement.

Ceux qui ont connu et côtoyé Marie-Madeleine ont toujours pu apprécier ses propos calmes et sereins, mesurés mais perspicaces, graves mais sensibles. En toutes circonstances.

Et bien sûr, au club de Périgueux, nous n'oublierons pas son sourire malicieux quand elle disait une blague nulle et approximative ou quand elle rapportait la dernière perle relevée par Christine dans les copies de ses élèves de primaire.

Marie-Madeleine avait la bonté robuste. Nous espérons qu'elle a retrouvé sa fille Christine et son mari Pierre. C'était son voeu.